Amsterdam ou le week end qui fait du bien

La pluie, le vent, le froid, tout ça me déprime de plus en plus, et je pense ne pas être la seule. Il me fallait quelques jours ailleurs pour me remonter le moral. Mon jet privé étant en réparation pour la semaine, j'ai du emprunter la C2 du jardinier, car Monsieur O. avait prit la Batmobile pour se rendre à un anniversaire sur Barcelone le jour d'avant.
Alala, si seulement j'avais un jardinier, ou encore mieux, un jardin!

Bref, en gros, je déprimai dans mon coin, j'avais deux jours de pause, tandis que Monsieur O. travaillait, je me suis pris le temps de m'évader ailleurs et donc de vous laisser tomber 2 jours et vous ne l'avez même pas remarqué, bravo! Amsterdam était l'endroit adéquate pour se changer les idées. Ce n'est pas trop loin, à deux au volant ça va vite, on connait, donc on sait ou aller, et niveau dépaysement il n'y a pas mieux.

Enfin c'est se qu'on croyait avec Monsieur C., sauf que c'était blindé de français, du jamais vu. On a pris sur nous pour ne pas les insulter d'avoir gâché notre weekend "dépaysement", ma foi, fallait faire avec.
A chacune de mes visites, je découvre cette ville différemment, on vieillit et nos envies changent (j'ai envie de dire, "heureusement", pour les envies bien sûr). Cette fois c'était sous mon œil de gastronome que j'ai sillonnée cette ville, ce qui fut compliqué, et nous a demandé beaucoup de marche et de patience, pour trouver le spot ou manger. Bon on ne l'a pas vraiment trouvé, mais on a mangé typique deux fois, une fois c'était correcte, l'autre fois c'était gras, très gras.

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Le Bij ons, est tenu par deux lesbiennes excentriques, remplies de bonne humeur et de blagues à deux balles, même si on a pas compris grand chose. La salle est très petite, très conviviale et très tamisée (d’où les photos sombres). On y a mangé de la purée mélangée  à de la choucroute, aux lardons et « grosse saucisse ». Moi, j’ai craqué sur la « Granny’s Casserole » et j’ai eu le droit à un ragoût de bœuf, du choux rouges aux canneberges et des frites (il n’y avait plus de purée), c’était bon, surtout la viande, sans un pet de gras.

En dessert, on s’est laissé guidé par la patronne qui nous a servit des « Poffertjev », des minis crêpes recouvertes de sucre glace et servies avec du beurre, ça c’était un délice.


Le lendemain on voulait absolument un de ces fameux "pancakes" qu'on voyait partout. On s'est fié à mon vieux guide, qui nous indiquait "The Pancake Bakery" la plus ancienne maison de pancakes d'Amsterdam. Alors sachez que ce ne sont pas des pancakes comme nous l'entendons chez nous, mais plus tôt des crêpes, trop bien garnies. La cuisine était ouverte, j'ai pu donc espionner depuis ma table. Ils posent la garniture de la crêpe, non pas dedans, mais directement sur la poêle, puis recouvrent de pâte, ce qui donne au gruyère du gratiné et au lard du grillé. Gruyère et lard? Oui j'avoue très mauvais mélange, la prochaine fois, je ferai dans le light vu la taille du bordel dans l'assiette!

On y était qu'un jour au total, du coup on a pas mangé des masses non plus, le passage "eau à la bouche" s'arrête donc là.

Passons à celui "qu'est ce que c'est bien Amsterdam".
Quand je pars, j'aime me promener dans les supermarchés des pays que je visite, car rien n'est comme chez nous. Voici un petit aperçu d'un supermarché ultra top ou j'ai même trouvé du Butternut!!! Il sont forts, surtout en matière de packaging, et c'est plus lui qui donne envie, que le produit qu'il contient.

Là bas on trouve évidement toutes ces choses que nous si on en veut on doit les commander sur internet avec frais de ports et qui nous coutent au total le double du prix.

Et surtout, en fan de cuisine italienne qui se respecte, je me dois de vous dire qu'il y a une quantité affolante de traiteur italien qui donnent vraiment plus qu'envie. Je connais d’ors et déjà le thème de ma prochaine escapade là bas, "la cuisine italienne".